Acclimatatation
Après certes un long silence - me voilà de retour sur la blogosphère (quel joli mot !). En terre Américaine donc depuis peu (presque 6 mois, faudrait pas abuser !), j'ai gardé en mon coeur, un esprit britannique qui fait qu'il n'est pas un jour sans que je commente le temps qu'il fait - et, je dois bien l'avouer, m'émerveille devant la stabilité des couleurs du ciel qui n'ont d'égale que la précision des dires des Messieurs et Madames Météo locaux.
En arrivant à New York, personne n'avait pu s'empêcher de me mentionner les températures polaires auxquelles il fallait que je me préparent. Je ne vais pas leur donner tort, il a fait -10 (je parle toujours en celsius bien sur) pendant quasiment tout le mois de janvier, et février a été arrosé de neige... Mais quelle merveille que de se trouver dans une ville où la température ne change pas en l'espace d'une heure et les nuages ne se mettent pas à avoir la goutte au nez en une seconde et demi (pas moins). Ces bienfaits climatiques rendent aussi l'atmosphère un brin plus saine dans la mesure où l'air qui nous arrive de l'océan (une fois pollué par les gaz d'échappement bien évidemment) est en général très sec (autant que le vent très cassant envers les parapluies je dois dire) qui fait que les poumons ne s'enrayent pas, ouvrant la porte à des bronchites répétées.
Et ce week-end, oh merveille : le printemps nous est arrivé. Puisqu'en plus d'un ciel point trop capricieux, New York s'offre le luxe d'avoir des véritables saisons avec des vraies températures de saisons :) Promis je vous poste bientôt le gazouillement des oiseaux !
Ceci étant dit, loin de moi l'idée que tout est rose dans la Grosse Pomme et je dois avouer que depuis l'euphorie de l'arrivée passée, le climat est vraiment la seule chose dont je puisse me rejouir, j'attends en effet le printemps avec impatience pour pouvoir y trouver plus d'avantage et cesser de regretter la vieille Europe. En d'autres termes, vous m'avez manqués :(
" Il ne manque aux douceurs de la solitude que le pouvoir d'être endurées. " - Jacques Deval