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>Aurélisationnement Obligatoire!!!

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8 mars 2010

Acclimatatation

Après certes un long silence - me voilà de retour sur la blogosphère (quel joli mot !). En terre Américaine donc depuis peu (presque 6 mois, faudrait pas abuser !), j'ai gardé en mon coeur, un esprit britannique qui fait qu'il n'est pas un jour sans que je commente le temps qu'il fait - et, je dois bien l'avouer, m'émerveille devant la stabilité des couleurs du ciel qui n'ont d'égale que la précision des dires des Messieurs et Madames Météo locaux.

En arrivant à New York, personne n'avait pu s'empêcher de me mentionner les températures polaires auxquelles il fallait que je me préparent. Je ne vais pas leur donner tort, il a fait -10 (je parle toujours en celsius bien sur) pendant quasiment tout le mois de janvier, et février a été arrosé de neige... Mais quelle merveille que de se trouver dans une ville où la température ne change pas en l'espace d'une heure et les nuages ne se mettent pas à avoir la goutte au nez en une seconde et demi (pas moins). Ces bienfaits climatiques rendent aussi l'atmosphère un brin plus saine dans la mesure où l'air qui nous arrive de l'océan (une fois pollué par les gaz d'échappement bien évidemment) est en général très sec (autant que le vent très cassant envers les parapluies je dois dire) qui fait que les poumons ne s'enrayent pas, ouvrant la porte à des bronchites répétées.

Et ce week-end, oh merveille : le printemps nous est arrivé. Puisqu'en plus d'un ciel point trop capricieux, New York s'offre le luxe d'avoir des véritables saisons avec des vraies températures de saisons :) Promis je vous poste bientôt le gazouillement des oiseaux !

Ceci étant dit, loin de moi l'idée que tout est rose dans la Grosse Pomme et je dois avouer que depuis l'euphorie de l'arrivée passée, le climat est vraiment la seule chose dont je puisse me rejouir, j'attends en effet le printemps avec impatience pour pouvoir y trouver plus d'avantage et cesser de regretter la vieille Europe. En d'autres termes, vous m'avez manqués :(

" Il ne manque aux douceurs de la solitude que le pouvoir d'être endurées. " - Jacques Deval

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11 décembre 2009

Grand départ

Je n'annonce pas par ce titre évocateur la possibilité d'un départ de la blogosphère, mais veux simplement faire état d'un petit changement dans ma vie perso (et oui, j'en ai une) qui peut expliquer mon silence de ces derniers mois : j'ai changé (encore me direz-vous) de pays, je suis partie m'installer à New York.
Dans un ancien post, dans lequel j'avais expliqué la naissance du terme sipette, j'avais également fait part de manière brève de cette première découverte en terre américaine et j'ai fini par franchir le pas et surtout traverser l'océan. A partir de cette date et de l'année qui s'annonce, les néo-blogismes se mangeront à la sauce américaine avec un soupçon de wassup mais toujours une poignée de gros sel de Guérande (pourquoi renier ses origines ?)...

Sur ce, je cours honorer de ma présence la dinde de maman et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année (point de Krismas party à relater cette année) et vous promet également qu'une bonne résolution 2010 sera de bloguer plus souvent mes aventures américano-linguistiques.

"Les départs ne comptent pas, seuls les retours méritent une larme." - Christian Mistral

27 juillet 2009

Fashion victim

Je ne vais pas refaire le procès de la presse insulaire au risque de me répéter. Pour faire court, il est vrai que me manquent parfois les détails des débats parlementaires français qui me passerait peut être au-dessus de la tête si j'habitais encore en Gaule.

En tous les cas, gros choc durant ce dernier voyage au pays d'Astérix (juin dernier), puisque j'ai vu dans la presse hexagonale que le Petit Nicolas avait décidé de lancer une commission d’enquête sur le port de la burqa et du niqab. J’ignore si c'est le fait d’être marié à une ancienne icone de mode qui a pu rendre notre président aussi soucieux de l'apparence de certaines de ces citoyennes, n'empêche que je dois dire : Shocking! Je ne pense pas en étonner beaucoup si je soupçonne Monsieur N. d'être un peu trop à droite de la droite, mais de là à interdire - dans un pays qui se fait chantre de la Liberté, Egalité, Fraternité - un code vestimentaire, sous prétexte qu'il ne correspond pas aux valeurs plus chrétiennes que laïques de notre pays me laisse un peu perplexe.

Puisque en dehors de l’absence de tolérance émanant d'une telle loi (même si elle n'est pas encore passée), pas besoin de sortir de l'ETNA ou de St-Cyr pour savoir qu'un certain groupe d’extrémistes n'hésitera pas à mettre "Paris sous les bombes" pour ne serait-ce qu'y avoir pensé...
Loin de moi l’idée de cautionner des actes d’un tel barbarisme qui consiste à tuer des innocents pour des questions religieuses autant que politiques d’ailleurs, puisque je considère que rien de pire n’a été inventé depuis la bombe H que ce type de chantage. En tant que femme, j’avouerai ne pas me sentir particulièrement encline à adhérer au port de n’importe quelle tenue sous couvert de religiosité – mais après tout, c’est à chacune de décider et d’agir selon son bon droit.

Mais au vu du climat économique précaire actuellement, lancer un débat sur une question religieuse n’est pas sans me rappeler un certain Monsieur H. en 1933… Et faire semblant de donner le change en parlant d’un sujet qui n’en finira pas de diviser les français au lieu de faire face à la réalité d’une économie en perdition me semble également un peu facile – d’autant que la France semblait avoir récemment trouvé un équilibre après la polémique sur le voile dans les administrations publiques.

De l’autre côté de la Manche – et avec le souvenir douloureux des attentats du 7 juillet 2005 encore très présent–  l’analyse est claire comme de l’eau : on fournit de l’eau au moulin des fondamentalistes musulmans pour qu’ils puissent trouver un nouveau terrain de jeu en terre parisienne et venir y poser des bombes. En clair, cette proposition est de la provocation pure et simple. Si encore une fois – je me répète – je ne cautionne pas ce type de chantage, je me demande alors à quoi joue le Petit Nicolas :

  • Veut-il effectivement se poser en grand sauveur de la patrie et asseoir son pouvoir sur le long terme en sortant la France d’un traumatisme tel que des attentats ? (Il ne serait pas le premier !)
  • Veut-il faire passer des lois économiques drastiques et pense que ça marchera si tout le monde s’enflamme pour ou contre la burqa et en oublie le reste ?
  • Veut-il simplement s’assurer le vote de son électorat fasciste ?

Dans tous les cas, je me demande bien où se trouve l’intérêt des français dans tout ça… Et il me semble que risquer la vie des parisiens qui ne devraient pas tarder à trouver des bombes dans le métro pour satisfaire les plans de carrière ou la mégalomanie d’un Président souffrant d’un complexe de taille, me semble un peu léger. Puisque pour autant que je sache, seule une minorité de femmes de confession musulmane porte la burqa et, elles ne font de mal à personne… Et quand on a épousé une ancienne top modèle qui a fait de son corps, un outil de travail, je ne crois pas que l’on soit le mieux placer pour parler de codes vestimentaires…

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" Ceux qui font de leurs vêtements l'essentiel de leur personnalité finissent en général par ne valoir guère mieux qu'eux." - William Hazlitt

11 juin 2009

Conjugaison

Train de vie a failli voir une saison 4, puisque comme à presque tous les coups à la veille de mon départ en vacances en Italie (quand je vais autre part, tout va bien), il y a grève des métros à Londinium - ce qui en clair signifie : une heure et demie de voyage au lieu de 45 minutes... Mais point de polémique et parlons de choses plus positives !

A la veille de mon départ en vacances donc (je ne me lasse pas de le dire), il est ma foi fort agréable de pouvoir chercher sur le merveilleux instrument qu'est Google le lieu de ses vacances et grâce à la précision des dernières versions de Google Map, de pouvoir même visualier la façade de la maison ou de l'hôtel que l'on a réservé, avec plan détaillé de la rue s'il-vous-plaît ! Agréable en effet, surtout lorsque l'on glande au bureau (récession oblige). Je ne pense pas être la seule à m'être aperçue que si jamais il me venait l'idée saugrenue d'avoir des enfants un jour, ils me demanderont certainement comment on pouvait vivre sans Internet, sans télécommande pour la télé et comment surtout on pouvait organiser des vacances sans Google Map... (cette date correspondra sans aucun doute au plus grand coup derrière la tête de ma vie. J'anticipe, je sais... Mais c'est décidé, je n'aurai pas d'enfants !)

Quand je repense aux vacances de mon enfance : mes soeurs et moi entassées dans la vieille Horizon des mes parents avec la caravane bien sûr, entre la langue pendante du chien, les coliques du chat, la boîte de Benco, le cake aux pruneaux et aucun autre instrument directionnel que la page de carnet avec l'itinéraire de Papa scotchée sur le tableau de bord et la carte Michelin entre les mains de Maman - prômue au rang de co-pilote en dépit du fait qu'elle pouvait perdre sa bagnole sur le parking de Leclerc... Sans tomber dans la nostalgie, on peut dire que les vacances chez les D. avait un pur goût de Rock n'roll (même après que Papa ait décrété que les cassettes de David Bowie n'approcheraient plus l'auto-radio à moins de deux mètres - puisque mon pilote de Papa n'aimait pas qu'on baragouine en anglais dans le poste... Si il avait sû à l'époque que sa dernière allait finir chez les Rosbeef !). J'avoue en garder un excellent souvenir et encore admirer mes parents pour leur bravoure.

Puisqu'il était donc à l'époque exclus de "Googler" quoi que ce soit sur la destination, aussi se rendait-on sur les lieux de villégiature dûment repérés sur les brochures prêtées par les voisins, la fleur au fusil (et c'était parfois au propre autant qu'au figuré après 12 heures de Balavoine en boucle - il nous arrivait souvent d'oublier d'emmener plusieurs cassettes de rechange)... C'est certainement pour ça qu'au final, il nous est arrivé plus d'une fois de passer des vacances mémorables - et pas parce que le soleil était au rendez-vous ou que l'on avait rencontré des gens sympa... Je dirai même que c'était plutôt le contraire... Ce sont souvent les vacances les plus pourries qu'on se remémore avec le plus d'hilarité aujourd'hui - même si ces vacances remontent à plus de 20 ans (aïe !).

Bref, pour en revenir à ce joli verbe de "Googler" (à quand un "Google-maper" ?), force est de constater qu'il nous offre la possibilité d'exprimer la prévision maniaque et à la seconde près ce que l'on va faire de son temps à un moment de l'année où ce dernier ne devrait plus compter... Et pour moi la première. Tous les outils nous sont offerts pour passer des vacances inoubliables et surtout sans accrocs. (Ceci dit, j'arrive encore à me faire des frayeurs en me faisant piquer par un frelon sur les versants de l'Etna - résultat : piqûre à la cortisone et 24 heures de sommeil d'affilé ! Vive les vacances !). Mais comme tout nouveau verbe qui se respecte, mon esprit tordu ne peut s'empêcher de questionner sa pérennité (je pense que celui sus-cité a de beaux jours devant lui) et surtout son emploi conjugué... En particulier pour la forme fascinante que constitue le subjonctif passé deuxième forme (aussi appelé subjonctif imparfait) que tous les étrangers nous envient...

" Il eût fally Simon-Charles que je googlâsse notre destination avant notre départ...

- Que vous googlâtes ? Mais bien évidemment très chère !"

Maison

* Et alors que je m'impatiente de quitter mes pénates pour des vacances au soleil, une photo de ma maison... Et oui, les joies de GoogleMap !

" Etre en vacances c'est n'avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire. " - Robert Orben

2 mars 2009

Train de vie - saison 3

Après moultes plaintes sur les trains en tout genre et en particulier ceux de mon ïle (qu'on ne se méprenne pas, c'est pour prouver que je suis française que je râle tout le temps, même après 4 ans à Londres), j'ai découvert récemment la nouvelle campagne de pub pour Eurostar. Loin de moi l'idée de faire du prosélytisme, je dois tout de même avouer que des deux côtés de la Manche, à défault de pouvoir se fier à ses trains, on peut faire confiance à l'imagination des créatifs en charge d'Eurostar. Le plus intéressant sur le sujet est qu'au lieu de développer des campagnes similaires pour les deux pays, ce qui leur coûterait moins cher mais serait aussi bien basique et dénué d'intérêt, la dite-marque fait l'effort de développer des concepts différents dans les deux pays, entretenant la vieille rivalité franco-britannique avec un ton franchement décalé, et servant à la sauce aigre-douce les clichés et autres a priori que chacune des deux nations entretient sur l'autre. Puisqu'après tout, qui mieux qu'un britannique peut se moquer d'un français ? Et vice-versa.

Teletubbies

Mr_Bean

Beatle

Spice_girls

Nasty_Alice

Scarabees

Rail_guitare

Oeuf_amoureux

" La publicité c'est la science de stopper l'intelligence humaine assez longtemps pour lui soutirer de l'argent. " - Stephen Leacock

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2 février 2009

Train de vie - saison 2

En ce début du mois de février, London fût sous la neige... C'était blanc, c'était beau (je vous laisse penser à la suite mais je ne le dirai pas !)...  Enneigé quoi. Cela m'a fait comprendre aussi pourquoi il est possible de vivre dans les contrées du Grand Nord où le soleil ne pointe son nez que quelques heures par jour... La blanche-neige reflète en effet tellement la lumière qu'en dépit d'un ciel engrisaillé de nuages porteurs de flocons, on ne se sent pas fait comme un rat entre la brume et la mauvaise humeur ambiante.
Comme expliqué dans le post précédent, les lignes de métro et train londoniens sont loin d'être fiables, mais je dois avouer que pour le coup, cela m'a bien arrangé : deux flocons égarés sur les rails et le réseau s'en est trouvé amputé de la moitié de ses lignes... Ce qui explique mon activité buissonnière de ce lundi. Dans le parc, oui madame, où je me suis arrêtée regarder les gens se lancer des boules de neige de toutes les tailles et de tous les âges. Puisque ça sert à ça, la neige : à jouer comme des gamins, à faire des batailles et des parcours de dinosaures (spéciale dédicace pour François qui ne connaissait pas le concept).

En tous les cas, dans la langue de Shakespeare, pas d'expression sympathique telle que celle  - pour le moins crapuleuse - de faire l'école des buissons... Mais des expressions presque violentes, notamment " play truant ". C'est peut être pour cette raison que les britanniques ont autant de mal à faire grève ou à manquer le boulot en général... Lorsque l'expression pour signifier manquer à son devoir de travailleur acharné implique que l'on se transforme en gangster... Oh well...

" La neige possède ce secret de rendre au coeur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée. " - Antonine Maillet

7 janvier 2009

Train de vie

A la question : qu'est-ce que les anglais savent faire mieux que personne, je dirais le pudding, la bière, les chips (si, si, même leur packaging déchire) (et non, le pudding n'a rien à voir avec l'infame gâteau avec de la croûte de pain ou qu'en sais-je encore).

ET si il y en a un autre truc qu'ils savent pas faire, je dirais que ce sont les trains.

Puisque je crois que la véritable raison pour laquelle les îles britanniques ce sont montrées si frileuses à accepter l'Eurostar, ce n'était pas seulement pour la sauvegared de leur statue d'insulaire mais bien plutôt pour l'incapacité latente à faire marcher tout ce qui peut se trouver sur des rails. Et à plus forte raison, de l'admettre pour accepter finalement que ce soit la France qui fournisse le-dit train.

La preuve en est, je suis tout de même une fréquente utilisatrice de l'Eurostar et n'ai jamais experimenté le moindre retard de Paris à Londres (et je le prend le lundi matin en heure de pointe alors si il y avait un retard, mon boss ne manquerait pas de me le faire remarquer), il n'en est pas de même dans l'autre sens. Londres-Paris, en dehors de l'heure qui se perd sous le tunnel on ne sait trop comment, se voit souvent rallonger d'une petite demi-heure en moyenne, permettant ainsi aux usagers de profiter des tempétarures polaires des voitures.

Même un britannique, fier de sa patrie a récemment admis que l'on ne pouvait pas faire plus étrange réseau que celui des îles britanniques. Et ce, pour une simple raison, tel un jeune adolescent, le réseau ferrovière en ces contrées refuse un quelconque système qui lui permettrait d'être un peu organiseé et de fonctionner de manière optimale : un train circulant tous les jours d'un point A à un point B, via une gare E ne finira effectivement jamais sa route sur le même quai...  Ce qui en dit long sur son fonctionnement. J'en conviens, cela fait que l'on a une surprise chaque jour... Mais il est tout de même des surprises dont on se passerai quand on finit par se retrouver coincé juste avant d'arriver à la gare puisqu'aucun quai n'est libre... Et ce, en moyenne trois fois par semaine. Tout en payant un prix faramineux (une carte de métro mensuel juste pour le réseau central, zones 1 et 2 coûte en moyenne 150EUR).

Le plus drôle étant qu'ayant voyagé récemment en Inde, je m'attendais au pire des chaos puisqu'il faut bien le dire, la péninsule indiennes doit son système ferrovière à son ancien colonisateur. Que nenni mon ami : l'Inde a un système qui - en plus d'être à des prix défiants toute concurrence est d'une efficacité à couper le souffle... La seule chose que l'on pouvait lui reprocher était la fraîcheur due aux ventilateurs lorsque l'on se trouvait sur une couchette en hauteur... Comme quoi, ils ont peut être léguer un système efficace mais n'ont pas oublié de former des gens à la main lourde sur les systèmes de clim'.

Bref, tout ça pour revenir aux températures polaires de ce début d'année (les 12 premiers jours de janvier correspondants au temps des 12 mois à venir -selon ma mère- on va donc se les cailler en juillet), je voulais tout de même vous souhaitez une très bonne année 2009 :)

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" Je ne voyage jamais sans mes mémoires. Il faut toujours avoir quelque chose de sensationnel à lire dans le train. " - Oscar Wilde

 
1 décembre 2008

Mademoiselle

A 3 jours de l'événement le plus important de l'année, je m'inquiète (enfin !) de savoir qui va ainsi postuler au titre de Miss France 2009. Puisque Simone a eu la délicatesse de rappeler l'importance d'élire une jeune fille qui en a dans la tête (en particulier cette demoiselle), on ne peut en effet qu'apprécier la qualité des descriptions dont chacun a su faire preuve - effectivement la jeune fille ci-dessus mentionnée a précisé être "intelligente" et "adore les romans de Marc Lévy", ce qui à mon sens prouve surtout qu'elle manie les antithèses d'une manière dangeureuse.
lapinPersonnellement, ce qui me fascine autant dans une telle élection est le caractère  géographico-linguistique de l'affaire qui fait émerger des termes pour le moins incongrus. En effet, qui ne s'est jamais demandé où diable pouvait bien se trouver des régions telles que l'"Artois-Hainaut" ou encore le "Quercy-Rouergue" ? Mes plus plates excuses aux habitants de ces contrées mais après avoir vérifié, je me suis aperçue que l'Artois était donc près de Arras - et croyez-moi si vous voulez, mon collègue, pourtant originaire de cette ville, n'avait pas fait le rapprochement. Bon ok, il a quitté la région il y a un moment mais tout de même...Pour ce qui est de Quercy-Rouergue, je m'en remets à votre curiosité :)

En tous les cas, n'est-il pas intéressant de constater l'adéquation parfaite entre le nom de la dame De Fontenay et des noms de région dont personne ne se rappelle puisqu'ils datent de l'Ancien Régime ? Bref, point de polémique. Il y en a eu a priori cette année suffisament au sein du Comité.

Ceci dit, autre phénomène géographique intéressant, une Miss Pays-de-Loire est élue chaque année - alors que, tout le monde en conviendra, cette région n'a, d'un point de vue historique, aucun sens (je sais de quoi je parle, j'y suis née). Miss Anjou (alors qu'elle était élue aux côté de la Miss Pays de Loire pré-cités sans problème) s'est vu rayée de l'élection depuis peu, et la Vendée, région pourtant revendicatrice de son identité unique (qui voudrait aller vivre dans une région où tout le monde mange des fayots, sérieux ?), n'a pas sa Miss personnelle. Qu'à cela ne tienne, l'élection a lieu au milieu même du pays de la mogette et de la trouspinette (je n'invente rien), au Puy-du-Fou :) Tandis que je me demande toujours à quelle zone géographique appartient le Loire-Forez et que j'ai cru l'espace d'une seconde que le Midi-Pyrénées était porté disparu (on l' a associé à l'Albigeois. Moralité, ne pas se fier à l'ordre alphabétique, il y a des pièges)...

Menfin tout de même, par tous les chapeaux, Geneviève et son élection aurait de quoi faire tourner miro la plupart des éditeurs de manuel scolaire de géographie ! Pour ce qui est de ce découpage bien incongru, la solution serait peut être a chercher dans une carte de France périmée ou une carte des fromages. Le mystère reste entier...

Mais dans ce cas, pourquoi aujourd'hui s'insurger contre le comité mondiale ? Puisque oui, c'est bien là le problème soulevé, Geneviève se plaint à l'heure qu'il est, de la remise en cause de la géopolitique mondiale du comité d'élection des Miss Monde (voir l'article traitant de la question ici). Puisque la France est donc représentée, ainsi que la Guadeloupe et la Martinique... Hmmm... Je crois qu'une expression existe pour ce genre de situation, ça s'appelle l'arroseur arrosé. Aussi, garde bien ton chapeau sur la tête Geneviève, ses bords larges te seront cette année bien utiles.

"Qui sème le vent, court après son chapeau" - Professeur Choron

26 novembre 2008

Vacherie

Lorsque l'on aime autant les animaux que moi, se rendre dans un pays dont la religion est basée sur les forces de la nature et plus particulièrement de nos amis les bêtes se transforme en une expérience hautement spirituelle. Cela offre en effet de nouvelles perspectives sur la vie, bien plus que n'importe quel bouquin de développement personnel. Ces croyances hindoues expliquent aussi peut-être pourquoi l'Inde est simplement l'équivalent du paradis pour les végétariens. Le caractère sacré de la plupart des animaux fait qu'il est rare de trouver de la viande au menu - et il est même des villes saintes dans lesquelles la viande est bénie bannie (de même que l'alcool d'ailleurs, les hindous n'ayant pas de dieux pour les ivrognes, cela explique peut être le fait que les asiatiques soient une population hors de portée des problèmes d'alcoolisme). C'est d'ailleurs dans cette même ville qu'entrer dans un café m'a pris 5 bonne minutes à attendre que la vache qui avait élu domicile sur le palier daigne bouger son saint-pis.

Anyway, puisque ma religiosité est plutôt limitée (même si je dois confesser admirer les actes de dévotion auxquel j'ai pu assister), je ne débattrais point ici de l'intérêt profond d'une croyance mettant sur un piédestal l'environnement faunique. Je descendrais plutôt bien bas dans les méandres du terre-à-terre pour vous faire part de mes considérations que certains trouveront -j'en suis bien certaine- de la plus haute importance. En particulier l'enfant aux tendances scatophiles que chacun porte en soi. Je vais ici parler de la bouse de vache.

Pour être honnête, je pensais qu'au pays de la vache sacrée, une odeur certaine de bouse ne me lâcherait pas puisque le nombre de ces bêtes surpasse presque le nombre d'habitants (ils sont plus d'un milliard tout de même, je vous laisse imaginer). Et bien il n'en fût rien. Je dois dire que j'en était presque déçue. Sous la chaleur écrasante de la côte ou sous le crachin vénéneux des montagnes, rien ne fit véritablement ressortir la fragance délicate de la sainte substance (puisqu'en effet, les cendres de bouse sont souvent déposée sur le crâne de statuts de Ganesha... J'ignorais jusqu'alors que vaches et éléphants avaient de telles accointances...)

Afin d'expliquer ce phénomène étrange, plusieurs hypothèses me vinrent à l'esprit :

- Les vaches indiennes souffrent d'une constipation chronique due à la sous-alimentation dont elles sont victimes (le jeûne faisant partie des rites hindouistes soit dit en passant, les vaches ne font pas exception à la règle vu leur maigreur) 

- Le fait d'être sacrée rend leurs déjections sans odeurs (Catsan devrait leur demander un brevet)

- Fières animaux que sont les vaches + un transit casanier fait qu'elles ne se sentent pas de faire dans la rue.

- Je me suis habituée tellement vite à cette odeur que je ne la remarquais même plus.

Pour en avoir bavardé avec plusieurs personnes, j'ai cru comprendre que la bouse n'a pas la réputation d'avoir une odeur dévastatrice en Angleterre. Je ne cache pas ma jalousie, puisque je dois avouer que cette odeur, dans la campagne bretonne où j'ai grandi fait partie des raisons pour lesquelles je préfère encore vivre en ville et respirer les gaz d'échappement. Mais puisque j'aime à expliquer tout et n'importe quoi par des hypothèses tout aussi irrationnelles les unes que les autres, je pense que cette odeur est le prix à payer pour vivre dans un pays où l'on produit le meilleur fromage du monde (Cocorico !), en d'autres termes, le fromage qui pue le plus.

Des réticences à la fermentation font que l'Inde ne vend  ni ne produit aucun fromage, ce qui peut alors expliquer l'absence d'odeur... C'est bien dommage pour eux puisqu'ils ne connaîtront donc jamais La Vache qui rit :) (-> blague de m... , nous sommes d'accord, mais on doit reconnaître que ça va bien avec le thème général de ce post).

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"Qui était le premier homme à avoir dit : "Je pense que je vais boire ce qui sort de ce truc quand je le presse" ?" - Calvin & Hobbes

2 septembre 2008

Cricket F(or)ever

Et oui ! Petit post de rentrée oblige... Puisque je l'avais promis depuis longtemps... Un petit billet sur ce sport éminament énigmatique qu'est le cricket.
J'ai l'immense honneur de résider à côté d'un des plus grands stades de cricket d'Angleterre -paraît-il- et dois avouer (mea coule plus) ne jamais y avoir posé le pied. Et ce pour plusieurs raisons : les tickets coûtent un prix faramineux (à en voir les revendeurs à la sauvette à la sortie du métro compter leur billet), la météo farceuse, et bien sûr l'incompréhension totale que m'inspire cette activité (peut on vraiment appeler cela un sport, sérieusement ?).
Cela fait en effet 3 ans et demi que je vis en terre britannique et bien que je considère avoir réussi mon intégration (du moins le pense-je... J'en suis tout de même à mettre du lait dans le thé), j'avoue que le cricket est l'élément de la culture British par excellence qui me laisse perplexe. Après m'être fait expliquer les règles en long en large et en travers... Pas moyen d'y entraver quelque chose. Après moultes recherches, j'en suis arrivée aux conclusions/explications suivantes quant à mon hermétisme latent (ou mauvaise volonté, c'est comme vous voudrez) :

1/ je suis particulièrement stupide

2/ je suis trop continentale (aucun de mes parents ne vient d'un pays du Common Wealth puisque je crois que c'est là que réside l'astuce)

3/ j'ai simplement mieux à faire de mon temps que de chercher un intérêt à ce sport ridicule

Personnellement je pencherai pour la 3è solution. En effet, une des explications à l'intérêt d'aller voir du cricket puisqu'il peut ne RIEN se passer pendant 3 heures de rang et des matchs peuvent en effet durer plusieurs jours (si c'est pas affligeant !), c'est a priori que ce soit "a nice day out" dixit mon colocataire. Je veux bien croire que ce soit une journée sympa à passer dehors (encore que, il faut que le ciel soit de la partie ! -> jeu de mots de m... Je sais, ça vous avait manqué !), menfin dépenser 120 EUR pour aller se prendre des coups de soleil sur le front, boire de la bière, lire son journal (bah oui, vu que rien ne se passe, il faut bien passer le temps), rouker -mot du jour bonjour !- sur un siège inconfortable et à l'occasion voir des gugusses se débattre dans un déguisement de martien, il faudrait peut être pas abuser ! Je préfère allègrement aller me grâler la moëlle dans l'herbe du parc à côté... Ca me coûte tout de même moins cher que d'aller me griller les neurones en compagnie de supporter aussi plein de bière qu'un stade de foot (mes excursions en dehors de la maison lors de la fin des matchs l'atteste... Ce n'est PAS un sport de gentleman).

D'autant que lorsque me vient l'envie de comprendre à quoi sert toute cette mascarade (en gérénal après un match), aucun des fans de cricket que je connais n'est capable de m'expliquer les règles de manière simple et clair ... J'en ai déduit que la degré de compréhension du jeu était inversement proportionnel à la quantité de bière ingéré ce qui - au vu du rythme britannique - peut s'avérer être nul dès 2 heures de l'après-midi. Ce qui veut dire en clair, que le stade est bien vite rempli d'un public qui n'y entend que dalle.

Mais n'est-ce pas au final un sport bien britannique que le cricket permettant, sans être trop déranger, de pouvoir boire son thé (oups ! Blasphème ! Sa bière !), lire son journal, parler du beau temps - et surtout de la pluie- avec son voisin de siège et ce, en toute absence d'effusion ou de débordement passionné ? D'aucun répondront : Indeed, my dear...

typical_cricket

« L’orthographe est le cricket des Français. Le cricket et l’orthographe ont en commun d’être incompréhensible aux étrangers, sans parler des indigènes. » - Alain Schifres

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